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9 octobre 2008

FAITS D'AUTOMNE

Pour clore la litanie monothématique des informations sérieuses, le journaliste de France-Inter choisit un fait divers. Deux noms d’animaux, un chat, un chien sont cités. La nuit précédente, les deux compagnons ont flairés avant leur maîtres profondément endormis une mauvaise odeur de fumée. L’un s’applique à aboyer, l’autre à gratter à la porte de la chambre et parviennent ainsi à réveiller les humains à temps et peut-être à les sauver. J’ai un sentiment de sympathie envers ces deux animaux, qui dans le domaine du sensoriel nous dépassent mais qui en plus ont formidablement réagi. La maison est brûlée néanmoins et l’on évacue les gîtes ruraux adjacents dont les toits sont déjà léchés par les flammes.

La réception est encore plus mauvaise que de coutume lors de l’appel du soir de Neal. Il m’explique : je ne suis pas au même endroit. J’ai dû changer de logement. Il y a eu un drame cette nuit… un incendie.

Neal s’est même occupé du chat et du chien après.

Je savais que je leur devais de la sympathie.


Professeur Mordonnow est au bord de la crise. Il met plus d’une demi-journée pour trouver la bonne pulsation. Le groupe lui semble ingérable. Il rejette, bloque, s’écœure, ne veut pas passer une année entière avec eux, ne veut pas avoir à faire avec eux. Il se mord la lèvre pour ne pas casser à mort l’aîné du groupe, alors que c’est le directeur du centre qui le mériterait. Il songe à l’arrêt maladie… Et puis il y a le gros bonhomme difforme qui parle bien le breton, et l’interrompt toutes les cinq minutes confondant les exemples grammaticaux avec des assertions sur sa propre vie et sur les quelles il veut apporter son témoignage, sans recul. Genre : « Je vais à la piscine. » « Ah, tu sais nager, moi j’ai jamais pu y arriver… » « Je regarde la télé. » « Hier il y avait des femmes à-demi nues à la télé. » (sic) Pause. Ouf. Il compte les minutes qui le séparent de la fin des cours. Il sort sur le perron. Deux stagiaires parlent des jeux de leurs petits garçons. L’homme difforme témoigne « Je n’ai jamais aimé jouer au foot. » Il se tourne vers moi: « Quand j’étais gamin je n’aimais jouer qu’à la poupée. » Non….. Pitié ! « Allons,  il est temps de reprendre le cours ! » Vive le respect des horaires.

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Commentaires
C
Encore que avec mon passif de conneries et d'âneries, je n'étais pas à une près de plus !
C
C'est vrai que je n'ai rien dit de peur de dire une énorme ânerie. N'ayant pas capté l'info radiophonique, je n'ai pas compris où cela se passait exactement.
M
non elle est sotie indemme, mais elle était près de la maison, elle a eu très... chaud!
K
Oh si on est émus. Tu te rends compte, s'il avait brûlé, qui se serait occupé du chat et du chien ?<br /> <br /> La voiture n'a pas eu mal ?
M
sniff, ça n'émeut personne que mon homme ait failli brûler !
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